mardi 13 mai 2014

2nde2- Comment faire un commentaire de documents en géographie ?


Exercice : Comment faire un commentaire de document ?

1)   Vous présentez d’abord le ou les documents (NADI). S’il y a deux documents, vous présentez les 2 en mettant en avant leurs différences (souvent la nature et l’auteur) et leurs points communs (souvent le sujet)
2)   Dans une première partie, vous présentez l’apport de ces documents. Vous devez présenter le sens du document. Vous prenez des phrases extraites ( en utilisant des guillemets") du ou des textes et vous les commentez.
3)   Dans une deuxième partie, vous présentez les limites de ces documents. Vous commentez les silences du texte, les oublis des auteurs et vous les expliquez.
4)   Enfin vous rédigez une conclusion avec
-       le sens global des documents
-       une brève ouverture. En géographie, l’ouverture peut se faire en comparant la situation étudiée à celle d’un autre pays. 


lundi 12 mai 2014

1ere ES2 - Génse et affirmation du totalitarisme -

Dossier sur le fascisme à compléter pour le jeudi 16


Dossier documentaire sur l’Italie fasciste


2) Les débuts du fascisme à Florence

Peu après l'accès au pouvoir de Mussolini, l'écrivain hongrois Sandor Marai fait un séjour à Florence. Il arrive de Paris où il a séjourné quelques semaines. Il voyage en compagnie de son épouse.

« Florence était le nid du fascisme naissant. Vêtues d'uniformes noirs, noblesse toscane et jeunesse florentine rejoignaient en masse le faisceau, insigne du nouveau mouvement ; les rues grouillaient d'adolescents à la chevelure fournie et au regard sévère, visiblement séduits par le charme sombre de l'uniforme. Il faut dire que les jeunes fascistes touchaient des indemnités et obtenaient du travail : pouvait-on, dans ces conditions, s'étonner de leur enthousiasme ? Un ordre strict réglementait la vie quotidienne ; sur les murs, des affiches criardes vantaient les résultats du régime : trains arrivant à l'heure, monnaie stable, amélioration de la sécurité publique (...). Le fascisme venait d'anéantir et de disperser la social-démocratie ; réduits désormais à la clandestinité, les socialistes se réunissaient en secret, comme les premiers chrétiens des catacombes. Toute ma sympathie allant au mouvement ouvrier vaincu, j'assistais avec des sentiments hostiles aux parades de la dictature triomphante. Force était d'admettre, pourtant, que ce que j'avais appris en Europe centrale sur « lois de l'évolution sociale » ne s'appliquait guère à l'âme italienne. Les événements d'Italie, nul n'aurait pu le nier, constituaient l'expression de la volonté unitaire de tout un peuple. Toutefois, le rôle que jouait dans un tel mouvement la personnalité d'un seul homme incitait les observateurs étrangers au scepticisme. Cet homme énergique, inspirateur de cette vaste entreprise, se rendit souvent à Florence pendant mon séjour dans cette ville ; du reste, je l'avais déjà vu à Berlin, avant même la marcia su Roma, dans le hall d'un hôtel situé au centre de la ville où cet ex-journaliste répondait aux questions des journalistes. Je le revis ensuite à Bologne et à Venise où des foules fanatisées guettaient chacun de ses gestes. À cette époque, on n'aurait pas donné cher de sa vie ; à Florence, place Victor-Emmanuel, où, entouré de dizaine de milliers de personnes, mais sans le moindre garde du corps, il se trouvait exposé à la vengeance de ses adversaires, il semblait protégé par sa bonne étoile. Invulnérable. Comme s'il avait introduit un courant de haute tension, une énergie brute dans cette Italie du dolce farniente. Il galvanisait la population et, par-delà la politique et les slogans, cette force, qui émanait de lui seul, se répandait des Alpes jusqu'à la Sicile. Celui qui n'a pas vécu les débuts du fascisme en Italie ne saurait comprendre le succès de ce mouvement. Que représente donc un homme, un seul homme ? Il faut croire qu'il représente tout. »
Sandor Marai. Les Confessions d'un bourgeois. Paris, Albin Michel/Le Livre de Poche, 1993/2002, pp. 458 – 459.

3) Programme du Parti National Fasciste du 27 décembre 1921

A. "La nation n'est pas la simple somme des individus vivants ni l'instrument des fins des partis, mais un organisme comprenant la série indéfinie des générations dont les individus sont des éléments passagers ; c'est la synthèse suprême de toutes les valeurs matérielles et spirituelles de la race...
B. L'Etat doit être réduit à des fonctions essentielles d'ordre politique et juridique... Les pouvoirs et les fonctions actuellement attribués au Parlement doivent être limités... L'Etat est souverain et cette souveraineté ne peut ni ne doit être entamée ou diminuée par l'Eglise...L'Etat doit être le gardien jaloux, le défenseur et le propagateur de la tradition nationale, du sentiment national, de la volonté nationale..."
Extrait de André Brissaud, Mussolini , tome 1 : le révolutionnaire, Paris, 1975

4) Loi du 24 décembre 1925 : les pouvoirs de Mussolini

"Il [Mussolini] est nommé par le roi devant lequel il est responsable de l'orientation politique générale du gouvernement ; il est l'incarnation suprême du pouvoir exécutif ; il choisit ses ministres qui sont responsables devant le roi, mais aussi envers sa personne ; il décide du nombre des ministères et peut personnellement assumer la charge de plusieurs portefeuilles ; il fait partie du Conseil de tutelle des membres de la famille royale et exerce les fonctions de chambellan de la Couronne ; les Chambres ne peuvent aborder aucune question sans son accord préalable ; passé un délai de trois mois, il a le droit de représenter un projet de loi précédemment repoussé par l'une des deux chambres ; de même il peut transmettre et soumettre au vote de l'une des Chambres une proposition de loi rejetée par l'autre Chambre. (...) Quiconque attente à la vie, à l'intégrité physique ou à la liberté du chef du gouvernement est passible d'une réclusion dont la durée ne saurait être inférieure à quinze années, et en cas d'un attentat fatal, il est puni de la peine de mort. Quiconque porte offense en actes ou en paroles au chef du gouvernement est puni d'une peine de réclusion de six à trente mois."
Loi du 24 décembre 1925, in Marseille, J., Histoire 1re, Paris, Nathan, 1997, p. 277.

5) Extrait d'un discours de Mussolini (août 1934) :

"Ce n'est pas demain qu'il faut être prêts à faire la guerre, c'est aujourd'hui.
Nous devenons et nous deviendrons de plus en plus - parce que nous le voulons - une nation militaire. Comme nous n'avons pas peur des mots, nous ajouterons : militariste et pour compléter: guerrière, c'est-à-dire toujours mieux dotée des vertus de l'obéissance, du sacrifice et du don de soi-même à la Patrie. Cela signifie que toute la vie de la Nation, politique, économique et intellectuelle doit être dirigée vers les besoins de notre armée. On a défini la guerre la Cour de cassation [=tribunal] des peuples. Et, puisque les peuples ne se cristallisent pas, mais suivent la pente de leur puissance et de leur dynamisme historique, il s'ensuit qu'en dépit de toutes les conférences, de tous les protocoles et de toutes les plus ou moins pieuses et bonnes intentions, on peut prévoir que le fait guerre, de même qu'il a existé à l'origine de l'humanité, en restera inséparable encore dans les siècles à venir."


6) Le monument de la Victoire à Bolzano (Sud Tyrol), commémorant la victoire lors de la Grande guerre. (photographie)

http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/42618031/0/fiche___pagelibre/&RH=1160766403250 

7) A 8 ans, les garçons italiens entrent dans les Balillas : ils reçoivent un uniforme, apprennent à manier des armes factices, participent à des défilés et parades.
(photographie)

http://www.memoro.org/it/Mi-ricordo-che-ero-un-Balilla-Moschettiere_5048.html






2nde 1 et 2 - DNL - pour le lundi 19 mai - Learn vocabulary about Tudor from Edward's reign to the end of Elizabeth's reign

1) Apprendre le vocabulaire sur les Tudors à partitr du règne d'Edward VI.
2) Regardez la vidéo, sélectionnez les mots difficiles et apprenez-les. 

http://www.youtube.com/watch?v=BegQ3WOgFhM

Assurez-vous que tout vous semble compréhensible.

You need to be able to describe Elizabeth I and her politics.